Parmi les ingrédients de la Reconnaissance, il y a la Confiance. Etant donné le contexte actuel qui pose sévèrement la question de la confiance (car en effet, c’est une vraie crise de confiance qui se joue aujourd’hui : confiance vis-à-vis des marchés, confiance dans le discours véhiculé par l’entreprise, confiance des collaborateurs vis-à-vis de l’équipe dirigeante, vis-à-vis du politique…), je souhaite dans ce billet revenir sur le lien entre confiance et reconnaissance.
La Confiance est un ingrédient indispensable de la Reconnaissance, c’est un facteur qui change tout. Pourquoi ? Parce que la confiance est au cœur de la stabilité des relations, de la croissance (personnelle et organisationnelle) et de l’équité.
A contrario, la méfiance (contraire de la confiance) entraîne :
- La méfiance et la dégradation des relations au sein d’une même équipe ou de l’entreprise dans sa globalité. D’ailleurs, on peut même se demander dans quelle mesure les récentes séquestrations des dirigeants de Caterpillar, Continental, etc ne sont pas la conséquence ultime d’une confiance qui s’est progressivement dégradée entre les salariés et leurs patrons
- Une prise de décision manquant souvent d’objectivité
- Du cynisme et du désengagement des collaborateurs
Ces trois points nous font dire que la confiance n’est pas qu’un simple concept théorique, mais que c’est quelque chose de bien concret.
- D’ailleurs, il est tout à fait possible de la mesurer à travers des indices…Le fameux indice de confiance
- La confiance est un mixte d’intégrité, de risques, et de volonté entre plusieurs individus
- La confiance dans les organisations peut prendre les aspects de l’écoute attentive, de l’acceptation de la différence de vue, de comportements symboliques, de l’acceptation de l’échec, de la responsabilisation ou de la reconnaissance !
A travers ce petit billet, j’invite tout manager d’équipe, patrons, ou DRH à questionner l’état des lieux de la confiance dans son organisation. Se poser cette question c’est d’ores et déjà bâtir un terreau favorable pour développer la Reconnaissance, car pour que celle-ci soit une réalité sans langue de bois, il est nécessaire que le niveau de confiance soit au plus haut.
Je finirai par dire que « Peu de choses peuvent aider un individu autant que de lui confier une responsabilité et de lui faire comprendre que vous avez confiance en lui » ( Booker T. Washington) car derrière cette confiance, l’individu souhaite juste accéder à la dernière marche de son besoin primaire: la soif de Reconnaissance !
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