Il y a quelques jours, j’écoutais un journaliste de la radio BFM qui parlait de Susan Boyle avec beaucoup d’enthousiasme. Tout le monde connaît Susan. Pas vous ? L’histoire de Mme Susan Boyle soulève la question de la reconnaissance des talents quand on a pas le profil. Qui à priori aurait fait confiance à une ménagère de près de 50 ans dans une émission qui reçoit des profils ayant entre 18 et 30 ans ? Pas grand monde et même pas les juges dont le regard ironiques en disait long lorsque Mme Boyle est montée sur scène. Puis elle a cloué le bec des plus sceptiques : Mme Susan Boyle a une voix en or !
Le parallèle peut être rapidement fait avec l’entreprise. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir les organisations se couper de ses seniors ou éviter de recruter des seniors sous prétexte qu’ils n’ont pas le profil de l’emploi! Le problème, c’est qu’en procédant de la sorte, on se prive de recruter des talents comme Mme Boyle.
Se priver de seniors talentueux (soit en leur faisant prendre une retraite anticipée, soit en ne les recrutant pas), c’est un peu s’empêcher de prospérer en s’appuyant sur du solide! Il apparaît donc urgent pour les entreprises de mettre en place de vrais dispositifs de reconnaissance des talents et des compétences de leurs seniors (comme l’a fait l’émission « Britain’s got talent) et d’utiliser ces compétences à bon escient.
DRH, recruteurs, visualisez pour le fun la vidéo de Susan en ayant en permanence à l’esprit la question suivante : quels sont mes Mme Boyle dans mon entreprise ? Comment puis-je reconnaître le talent des seniors et leur donner toute la reconnaissance qu’ils méritent ?
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